Saut de puce à une heure de bus et une heure de bateau au
nord de Paraty, à destination de l’Ilha Grande. Cette île particulièrement
sauvage doit sa préservation à la fonction pénitentiaire qu’elle a longtemps
exercée. Depuis la fermeture de la dernière prison en 1994, le tourisme de
développe à grand pas. Malgré tout, le charme opère immédiatement, notamment
grâce à l’interdiction automobile.
L’île possède la bagatelle de 102 plages, que l’on peut
rejoindre en bateau ou à pied. Nous nous refuserons à la voie maritime, bien
que les randonnées soit assez éprouvantes sous une chaleur intense. Il s’agit
en général de 5 à 7kms aller pour se rendre aux plages les plus proches du
village principal. Ces efforts entraînent une sudation rarement égalée dans
l’histoire humaine et nous buvons chacun au moins 3 litres d’eau par jour,
notre nordiste du moment souffrant particulièrement… Mais la récompense est
largement à la hauteur de l’exercice : les plages sont absolument sublimes
et le cadre naturel semble être comme au premier jour.
Nous passons donc les après midi à la plage, alternant
baignade, sieste, lecture, volley et football, sous les yeux médusés des
Brésiliens devant notre technique balle au pied. Le retour se fera souvent à la
tombée du jour voire de nuit à la frontale. Soirées en terrasses sur la plage
du village, toujours au son des guitares dont nous ne nous lassons pas.
Comme à Paraty, nous consacrerons quatre jours à cette
exploration insulaire. Nous serons tous impressionnés car nous ne nous
attendions pas à telle beauté. Quitter cette île sera également synonyme
d’adieux à Charles, de retour dans la douceur Lilloise !